🎥 ''On doit avoir une réaction''

LE POINT SANTÉ

Christian GOURCUFF : "Renaud Emond n'est pas encore remis et sera absent samedi. C'était un peu plus long que prévu puisqu'il y a eu une lésion au mollet. Le doute sera levé demain pour Benavente, après une béquille reçue à l'entraînement hier. Roli Pereira De Sa revient et Marcus Coco va intégrer le groupe la semaine prochaine, de manière intégrale c'est-à-dire, avec opposition. Il est déjà présent avec nous lors des petits jeux. Après, ça suit son cours et je pense qu'on verra Marcus avant la fin de saison avec nous."

UN GROUPE PRATIQUEMENT AU COMPLET...

"Oui c'est appréciable et c'est ce que j'avais aussi expliqué après le match de Metz, même si on ne reste pas sur notre meilleure prestation la semaine passée. Dans ces conditions et quand on n'est pas bon, il vaut mieux avoir une défense solide. C'est une satisfaction en vue des prochaines semaines."

LA ROTATION

"Aujourd'hui, tout le monde est concerné. Après, j'effectue mes choix en fonction de ce que je ressens mais c'est aussi le moment de mettre en place une émulation qui doit pousser tout le monde vers le haut. Je suis content qu'un joueur comme Anthony Limbombe soit enfin opérationnel sur le plan physique. Il est apte à jouer. On sait très bien qu'il y a des postes où il y a de la concurrence et sur lesquels je me pose davantage de questions."

L'OLYMPIQUE DE MARSEILLE

"Jouer à Marseille, c'est toujours difficile, qui plus est face à une équipe en pleine confiance. Il faut qu'on assume et qu'on soit à notre meilleur niveau. C'est une formation qui met beaucoup d'agressivité même s'il y a des matches où ils ont su être plus attentistes. D'une manière générale, Marseille joue haut et met de l'intensité à la récupération du ballon. Il y a aussi eu des matches différents. Chez eux, on sait à quoi s'attendre. Il y aura certainement un pressing haut et il faudra être propre dans le jeu pour bien resortir le ballon. Si on arrive à s'échapper du premier rideau, il y aura des espaces."

MARSEILLE, UN MATCH VÉRITÉ ?

"C'est l'objectif. On doit avoir une réaction et se rassurer rapidement. On est en crise de résultats pas mais pas en situation de crise. Il faut avoir un comportement adapté à l'envie de prendre des points. "

METTRE AUSSI PLUS D’INTENSITÉ ?

"Si on se réfère au match de samedi, oui. Si c'est un match référence, non, clairement. C'est surtout une question de rythme, avec et sans le ballon, sans ronronner. C'est le gros reproche qu'on peut faire à l'équipe sur le match de samedi. Parce qu'à Rennes ce n'était pas le cas, ni lors de la fin du match face à Paris. Samedi, on a été pénalisé par ce manque de rythme."

DE LA SUFFISANCE CHEZ CERTAINS JOUEURS ?

"Ma communication est celle-là : je ne dirais jamais l'inverse de ce que je pense. C'est clair. Et après le match de Metz, je n'ai attaqué personne. Et les joueurs auxquels je faisais allusion ont été informés puisqu'en j'ai parlé avec eux. Si effectivement le rendu est celui de samedi, c'est ma responsabilité puisque j'ai placé les joueurs sur le terrain. Ensuite, on se dit les choses et on avance. Mais il est hors de question de ne pas se dire la vérité. Maintenant, c'est comme ça. Je suis derrière les joueurs et je suis là pour aider les joueurs et le FC Nantes, afin qu'on retrouve un niveau intéressant et qu'on fasse des matches plus plaisants que celui de samedi. Désormais, il faut prendre des points. C'est important."

PLUS DE MAÎTRISE AFFICHÉE FACE AUX "GROS" DE LA L1

"C'est sûrement dû à la concentration, à l’aptitude à rester impliqué de la même manière, peu importe le match et l'adversaire. C'est une condition de la compétition. Il y a aussi des états de forme qui varient. Ce n'est jamais linéaire. La valeur d'une équipe, c’est sa capacité à toujours garder un niveau minimum à chaque fois, qu'on n'a pas su avoir samedi."

L’APRÈS-TRÊVE

"Si on prend l'après-trêve, période où l'on a rencontré beaucoup de pépins physiques, on arrive à se qualifier en Coupe, puis à l'emporter à Saint-Étienne en championnat. On perd ensuite face à Bordeaux et c'était une grosse désillusion, même si on perd en étant réduit à dix. Il y a ce match à Rennes, peut-être le plus satisfaisant de la période, le match contre Paris, on n'a pas grand-chose à nous reprocher et puis à Dijon, avec une défense décimée, on arrive à prendre un point. Tout n'est pas complètement noir mais maintenant, comptablement, il y a urgence à prendre des points. Ce qui m'a dérangé, c'est le contenu affiché samedi. On doit montrer autre chose."

LE CLASSEMENT

"Ça n'apporte pas grand-chose de le regarder sans cesse. Il évolue très vite, mais plus tellement pour nous malheureusement. Il faut se rassurer. Je m'étais un peu emballé après Saint-Étienne en disant qu'on pouvait regarder un peu plus vers le haut. Dans ce classement, il y très de peu de marge. Je pense notamment à une équipe comme Toulouse, qui est en grosse difficulté, ce n'est pas la plus mauvaise du championnat. Il y a une mauvaise dynamique et après, on est dans la difficulté. De notre côté, il faut se sortir de cette situation et ne pas entrer dans une spirale ou tout se désagrège. Maintenant, on ne va pas se faire peur. On regarde évidemment les écarts parce que ça fait partie de la compétition. En général, c'est très rare d'être tranquille parce qu'il y a toujours une pression des résultats.

DE L'AMBITION ?

"C'est une question de moyens. On ne peut pas clamer avoir de l'ambition si ça ne se manifeste pas sur le terrain. On a eu beaucoup d'absences dans le secteur défensif, plusieurs joueurs en même temps. Je trouve que sur le comportement affiché par l'équipe et même si on n'a pas pris beaucoup de points, ça a été globalement correct."

LES RETROUVAILLES AVEC VALENTIN RONGIER

"Il affirme toutes les qualités que je connaissais avant de venir et que j'avais pu voir lors des trois semaines passées avec lui. Je lui avais dit que je souhaitais le voir rester avec nous mais il a très vite été clair avec moi, dès mon premier jour. C'est un joueur qui a une grosse activité et je me souviens d'un très bon match de sa part avec nous à Amiens en début de saison."

L’INCIDENT AU PORTUGAL AVEC MOUSSA MAREGA (FC PORTO)

"Je pense qu'il ne faut pas donner de crédit aux imbéciles, du moins, le moins possible. Malheureusement dans les stades, il y a beaucoup de comportements imbéciles, incorrects et irrespectueux. Le racisme en est un mais il n'y a pas que ça et le combattre, ce n'est pas faire de la politique. Je pense que la meilleure réponse à ça, c'est de passer outre et de ne pas se laisser influencer. Je me répète mais le racisme, c'est une partie de la bêtise. En quittant le terrain, on donne de l'importance à ces gens-là.
Je prends aussi l'exemple d'un club victime du comportement des supporters, comme à Saint-Étienne. Il y a eu des matches à huis clos et ça veut dire qu'on donne de l'importance à ces personnes. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire mais on est dans quelque chose de totalement inefficace et contre-productif.
C'est pareil sur les réseaux sociaux. Si on lit tout... on se "tire une balle". Sur un terrain c'est la même chose. Il ne faut pas écouter et laisser les imbéciles vociférer."