10 juin 2020

Une réouverture très attendue !

EN PREMIÈRE LIGNE

Supporter des Jaune et Vert et patron du restaurant "L'Usine", situé rue d'Allemagne à quelques pas de La Beaujoire, Laurent Martinez, 50 ans, a dû fermer son établissement durant le confinement. Désormais, l'heure est à la réouverture et il en est le premier ravi. Rencontre.

Le mardi 2 juin 2020 est arrivé comme une libération. Après deux mois de fermeture, restaurants et cafés ont enfin pu réouvrir. C'est le cas de "L'Usine", cette brasserie nantaise, "réputée pour sa convivialité et ses soirées festives", explique Laurent Martinez, le responsable de l'établissement.

Arrivé à Nantes à l'âge de 10 ans, ce Parisien de naissance a grandi avec les Jaune et Vert. "Ici à Nantes, on est obligé de se rendre au stade et de suivre ce Club. Il fait partie du patrimoine de la ville", déclare-t-il. Si le football est une passion, il est également aujourd'hui une pratique sportive très importante pour l'activité de son restaurant. "Nous possédons sûrement le plus grand écran de la région ! Nous y diffusons évidemment les matches du FC Nantes, mais aussi ceux de la Ligue des Champions et de l'Équipe de France", raconte celui qui est est à la tête de "L'Usine", depuis plus de 6 ans maintenant. Outre le sport, l'établissement est aussi réputé pour ses concerts. Groupes musicaux et nombreux DJ se bousculent sur la grande scène, située au cœur du restaurant.

Malheureusement aujourd'hui, le cœur du gérant n'est plus à la fête. L'heure est plutôt au constat et à la relance de son activité. Car après plus de deux mois de fermeture de son établissement, la réouverture est encore quelque peu timide. "L'activité ne redémarre pas très fort mais j'espère que ça va repartir petit à petit". Ouvert de 11h à 2h du matin, ce bar-brasserie situé en zone industrielle souffre également de la reprise assez lente au sein des entreprises environnantes et de la poursuite du télé-travail.

Aujourd'hui, avec 30 couverts au lieu des 80 possibles habituellement, Laurent Martinez a réduit de plus de moitié sa capacité d'accueil. "C'est essentiel pour respecter la distanciation sociale", affirme-t-il. Sur les 9 salariés qu'il comptait avant la crise du Covid-19, seuls 4 sont revenus travailler pour le moment. "Je ne peux pas faire revenir tout le monde", regrette-t-il. Le manque à gagner est effectivement énorme et selon les dires du patron, cet épisode "pourrait entraîner la perte de plus de 80 000 euros si la reprise "normale" n'intervient qu'en septembre. Bien plus si ce n'est qu'après..."

Le temps où ses clients, dont font partie de nombreux anciens joueurs du FC Nantes, venaient prendre un verre, lui semble encore bien loin. Les soirées festives manquent au restaurant et à son patron. Un brin nostalgique, il se souvient d'un évènement qui a marqué l'histoire de son établissement. Le 28 février 2016, le PSG se rendait sur la pelouse de Lyon avec en ligne de mire, le record d'invincibilité des Canaris (32 matches sans défaite, saison 94-95). "On fêtait les 50 ans de Japhet N'Doram. Il y avait toute l'équipe du sacre de 95, des joueurs plus récents, plus Michel Der Zakarian. On regardait le match sans réelle motivation parce qu'on savait que Lyon traversait une passe compliquée en championnat. À 5 minutes de la fin du match, alors qu'on n'avait pas mis le son, j'ai vu certains joueurs se dire : "Le miracle va se produire !". On a immortalisé ce moment avec un cliché qui a été très vite repris un peu partout !"

Une telle soirée, cet amoureux du FC Nantes espère pouvoir en revivre le plus rapidement possible car l'esprit festif, c'est l'âme de son restaurant.

Par M.G


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