21 février 2018

Budzynski a fait le bilan de ses courses (1)

LE JOUR OĂ™...

En 2005, lorsqu’il referme derrière lui la porte du FC Nantes, Robert Budzynski, directeur sportif depuis 1970, se remémore la centaine de transferts auxquels il a été directement mêlé. Avant de se laisser glisser dans une nouvelle vie, il effectue un petit tour d’horizon de quelques opérations qui l’ont marqué au cours de sa carrière.

La meilleure qu’il ait conclue, selon lui, est l’acquisition de Vahid Halilhodzic, au début des années 80. Il en est d’autant plus fier que, sur un plan personnel, il a encaissé des critiques véhémentes pendant plusieurs mois tellement le joueur a mis du temps à trouver ses marques. « Il y a eu de nombreuses histoires, souvent mal intentionnées, qui ont circulé sur son compte, on m’a beaucoup chambré et quelques supporters m’ont même fracassé ma voiture, détaille-t-il. Mais, au bout du compte, Vahid a fini trois fois meilleur buteur du championnat. Ses performances ont fini par valider mon choix. »

Autres arrivées bénéfiques pour le club qu’il revendique avec fierté : celles d’Angel Marcos, d’Hugo Bargas et de Jorge Burruchaga, trois Sud-Américains qu’il est allé chercher sur place, en compagnie de son inséparable Sylvain Ichoua, un négociateur hors pair qui présentait l’avantage de parler couramment l’espagnol.

Si Bud nourrit un regret, c’est au sujet de l’Argentin Julio Olarticoechea, champion du monde 1986, comme Burruchaga. « Son passage chez nous demeure une énigme. Il ne s’est jamais adapté », regrette-t-il, satisfait, toutefois, de l’avoir revendu (à Argentinos Juniors) au prix où il l’avait acheté (à Boca Juniors).

Au moment d’effectuer « son » inventaire, Budzynski n’oublie pas aussi d’évoquer le « cas » Eric Carrière. Arrivé de Muret en 1996 pour zéro franc, il quitte Nantes en août 2001, pour Lyon, contre 8 M€. La meilleure vente d’un joueur réalisée par le club. Un bon coup donc, tempéré par un jugement réaliste : « Mais son départ a aussi été une vraie perte sportive… »


UN JOUR, UNE DECLARATION

José Touré
«Un jour, Suaudeau m'attaque bille en tête : « Au train où tu évolues, si tu ne changes pas, je ne te ferai pas signer pro. Tu n'as pas l'esprit pour réussir chez nous. » J’avais 19 ans, je suis allé pleurer de rage dans ma chambre. Le lendemain, je me suis mis au travail comme un âne. C'est ça l'école du foot, le talent ne suffit pas.»
Septembre 1985


LA LEGENDE DU FC NANTES
1943-2018 : 75 ANS D’HISTOIRE
Par Denis Chaumier


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