Matheus Vivian : ''Garder cet état d'esprit''

Comment expliques-tu cette confiance qui semble vous accompagner depuis le début de la saison ?
Matheus Vivian : Dans un premier temps, ce sont les résultats. Dans le foot, c'est ce qui fait tenir le tout. C'est en tout cas ce qui confirme ce qu'on fait sur le terrain. Ensuite, ce sont les entraînements, ce qu'on y fait tous les jours. C'est ce qui nous apporte cette sérénité, de savoir qu'on fait quelque chose de cohérent, qu'on bosse dur et que ça va payer le week-end. La réussite détermine si on gagne ou si on perd un match. Mais dans la durée, quand on travaille, on sait qu'on sera bien récompensé.

La différence par rapport au début de saison, la stabilité ?
Matheus Vivian : Il y a d'abord le fait que les joueurs se connaissent un peu plus, le staff connaît les joueurs… il ne faut pas oublier qu'il y a eu beaucoup d'arrivées et de départs, beaucoup de joueurs arrivent aussi de la réserve… pas mal de changements et de nouvelles méthodes de travail.
La différence, c'est simplement que l'équipe a pris des automatismes. On a appris à se connaître sur et en dehors du terrain. On ne peut qu'y gagner.

Vous êtes sur une série de six matches sans défaite, jusqu'où pouvez-vous aller ?
Matheus Vivian : Jusqu'où on voudra. C'est à nous de faire en sorte que ça tienne le plus longtemps possible. Mais au-delà de notre invincibilité, il est plus important qu'on garde notre fond de jeu, notre cohérence, qu'on reste appliqué et qu'on conserve cet état d'esprit de compétiteur pour aller le plus loin possible.

"On doit harceler l'adversaire,
être constamment en mouvement"

La stabilité défensive du FC Nantes, une clé ?
Matheus Vivian : Quelque soit le championnat, l'aspect défensif est important. La différence dans un match se joue sur des détails. Je ne pense pas que techniquement il y ait de grosses différences. Après, il y a des équipes qui s'attachent plus à faire déjouer leur adversaire qu'à jouer.
On sait qu'il faut être solide, et solide mentalement. Aujourd'hui, on a une équipe qui a accepté de courir ensemble sur le terrain et de défendre ensemble. Même si on doit encore progresser. Nous n'avons pas de gros gabarits pour imposer un physique. Alors, on doit harceler l'adversaire, être constamment en mouvement, avec le ballon mais aussi dans l'aspect défensif. Si on reste conscient qu'il faut bosser pour récupérer le ballon et pouvoir jouer, on peut faire une belle saison.

Est-il plus facile d'évoluer à domicile ou à l'extérieur ?
Matheus Vivian : Quand on joue à l'extérieur, l'adversaire se sent obligé de jouer devant son public. Je ne dirai pas que c'est plus facile, mais on se crée plus d'espace et on arrive à imposer notre jeu plus facilement. On a eu plus de facilité face aux équipes qui sont venues à la Beaujoire pour jouer.
Mais chaque match a son histoire. On va rencontrer une équipe de Boulogne qui est sur la dynamique d'un nouvel entraîneur, une équipe très physique… A nous d'imposer notre jeu, notre rythme et d'aller chercher la victoire. On n'y va pas pour se contenter d'un match nul.

A quel genre de match t'attends-tu ?
Matheus Vivian : L'effet du nouvel entraîneur existe, la preuve étant ce qu'ils ont fait à Sedan (Ldlr : Victoire 4-1 à Sedan). Ce sera leur premier match à domicile avec leur nouvel entraîneur. Ils vont vouloir prouver encore plus. Mais gagner, il faudra nous battre. On y va avec l'idée d'imposer notre jeu et de ne pas subir les événements.