''Le maintien en L1, un vrai soulagement pour tout le Club''

LE PREMIER SENTIMENT AU COUP DE SIFFLET FINAL, SAMEDI DERNIER...

Pierre ARISTOUY : "Un vrai soulagement. Tout un Club a vécu ces dernières semaines avec un poids assez écrasant sur les épaules. Il y avait aussi cette responsabilité de l'issue finale et donc oui, à ce moment-là, j'ai vraiment ressenti un soulagement total."

QUATRE SEMAINES PLUS TÔT, UNE NOMINATION SYMBOLE D'UNE CONFIANCE MAIS AUSSI D'UN IMMENSE DÉFI !

"Oui, tout à fait. Ça a d'abord été une surprise et puis effectivement, la preuve d'une grande marque de confiance de la part de la Direction. Peut-être aussi qu’heureusement, je n'ai pas trop réfléchi au moment d'accepter. Parce que si on pense à toute cette responsabilisation de la tâche... Mais oui, c'était un grand défi et il est évident que sur ces quatre semaines vécues à la tête de l'effectif professionnel, j'ai aussi énormément progressé."

LES PREMIERS MOTS POUR LES JOUEURS LORS DE LA PRISE DE FONCTIONS

"Les tout premiers mots ont été de tout faire ensemble pour ne pas aller au bout de cette anomalie. Parce que oui, je considérais que c'était une anomalie de voir ce Club mais surtout, cet effectif, être dans une telle situation et qu'il puisse peut-être, ne pas se maintenir en Ligue 1. Ça, c'était la première chose.
Ensuite, il y a eu à la fois des mots d'exigence et des mots de complicité. Il fallait vraiment que les têtes soient dans les meilleures dispositions. Ça a pris un peu de temps et c'est normal, parce que ça ne se fait pas dans l'immédiat."

LE TOUT PREMIER AXE DE TRAVAIL MIS EN PLACE

"Il y a eu l'aspect athlétique, bien sûr et ensuite, l'aspect organisationnel. Mais même durant cette période, on l'a vu notamment face à Montpellier, il y avait un bloc équipe qui ne fonctionnait pas bien ensemble, que que ce soit avec ou sans ballon. Donc on a essayé de mettre en place des choses par rapport à ça."

LA PARTIE PSYCHOLOGIQUE ET LES ÉCHANGES AVEC LES JOUEURS EN DEHORS DU TERRAIN

"C'est un travail indispensable. Indispensable parce que les joueurs, comme tout le monde, ont besoin d'évoluer dans un climat de confiance, d'être épanouis, motivés, pour pouvoir se lâcher et aller au bout des choses. Avant de considérer les joueurs, j'ai essayé de considérer les hommes, puis de les associer ensuite. D'une manière générale, c'est très important mais à ce moment-là, c'était indispensable."

AUCUN MATCH NE SE RESSEMBLE MAIS IL Y A EU DES CHOSES INTÉRESSANTES SUR LES DEUX DERNIERS RENDEZ-VOUS

"Je pense que j'ai trouvé de la cohérence sur les deux derniers matches, c'est vrai. Sur le premier match à Toulouse, ça ne faisait que trois jours que j'étais en place. Devant Montpellier, je pense en revanche avoir commis des erreurs. Et ensuite, à Lille et face à Angers, j'ai trouvé une forme de cohérence même si tout n'était pas parfait. Mais ce qui est sûr, c'est que cette cohérence-là aura été suffisante pour valider le maintien..."

LE MATCH À LILLE, RENDEZ-VOUS LE PLUS ABOUTI DANS LES IDÉES

"Il n'y a pas de point à la clé mais je trouve ça sévère, injuste. En se détachant du résultat sec, à savoir une défaite, on a essayé de bien analysé ce qui avait fonctionné, tout en sachant que derrière, on n'avait plus qu'un match à jouer. On s'appuie donc sur la même équipe devant Angers, parce que les joueurs ont aussi ressenti qu'ils avaient réalisé des choses intéressantes."

LA PRISE DE TEMPÉRATURE SUR LA PELOUSE EN AVANT-MATCH...

"Sur ce dernier match, j'ai en effet été sur la pelouse mais je suis sorti moins longtemps que sur les précédents.
Je l'ai fait au départ parce que c'était nouveau et je voulais voir l'environnement, tout ce qu'il se passait autour du terrain avant un coup d'envoi. De façon générale, j'aime bien sentir l'atmosphère autour d'une rencontre. Rester pendant plus de 30 minutes le temps de l'échauffement des joueurs, enfermé dans un vestiaire pour s'angoisser, ce n'est pas forcement la meilleure des choses.
L'atmosphère pour la dernière face à Angers ? Dès notre arrivée en bus, j'ai ressenti une très belle effervescence et je me suis dit :"Là, ce n'est pas possible, on n'a pas le droit de se manquer". Ça peut paraître un peu prétentieux peut-être mais avant la rencontre, j'avais plutôt un bon feeling, un bon pressentiment. Ce que je n'avais pas forcément eu sur le match précédent à La Beaujoire, face à Montpellier. Ensuite, pendant le match, on a vite marqué et la suite on la connaît, une deuxième période un peu compliquée mais la délivrance à la fin."

COMMENT POURRAIS-TU QUALIFIER CES QUATRE SEMAINES ?

"Quatre semaine enivrantes, fatigantes, angoissantes... Mais une expérience pleine d'adrénaline !"

FIERS D'ÊTRE NANTAIS !