25 mars 2018

Le record d’invincibilité est tombé

LE JOUR OĂ™...

Après la défaite concédée contre le Paris-SG le 15 mai 1976 (2-3) à Marcel Saupin, plus rien ne semble pouvoir perturber les Nantais sur leurs terres de conquête.

Même accrochés par des adversaires désireux de les faire tomber, ils parviennent toujours à s'en sortir sur le fil. Les exemples fourmillent. Un jour, contre Bastia, l’équipe est menée 1-0 à sept minutes de la fin.
Les spectateurs, déçus, sifflent et commencent à quitter le stade. René Donoyan, gardien réserviste, préfère même rentrer chez lui avant l’heure et dit à sa femme que Nantes, malheureusement, a perdu.

Ce n'est finalement que le lendemain matin, en écoutant la radio, qu'il prend connaissance du résultat. Si, en ce 15 janvier 1977, Fanfan Félix avait en effet ouvert le score pour les Corses à la 41e minute, Bargas (84e), Michel (85e) et Sahnoun (90e) avaient finalement apporté une nouvelle victoire au FCN !

Autre équipe à ne guère apprécier le déplacement à Saupin, celle de Nice. Humiliée deux fois 6-1 (en 1976-77 et 1977-78), puis 5-0 (en 1978-79 et 1979-80), et enfin 4-1 (en 1980-81), elle était presque devenue une victime consentante.
Jusqu’au fameux 7 avril 1981, Nantes va entretenir, au fil des matchs, son record d'invincibilité, qui devient un bien précieux. Ce jour-là, Auxerre va jouer sa partition préférée : la contre-attaque. Patrick Remy, parti à la limite du hors-jeu, offre à son équipe une courte victoire (1-0). Guy Roux a un petit sourire en coin : il vient de prendre sa revanche de la finale de la Coupe de France 1979 remportée par Nantes aux dépens d’Auxerre.

Reste que, pendant 1 768 jours, le FCN n’aura jamais connu la moindre défaite à Marcel Saupin, pour un total de quatre-vingts victoires et douze nuls. Pendant cette période, il s’octroya même deux autres records : celui du plus grand nombre de victoires (26) en une saison (1979-80), et du plus petit nombre de buts encaissés à domicile (5), toujours la même année.


UN JOUR, UNE DECLARATION

André Strappe
« On sait que la direction du club veut la peau de José Arribas. Eh bien, les joueurs ne sont pas d’accord. Si elle le vire, nous serons nombreux à vouloir partir... »
Septembre 1962


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Par Denis Chaumier


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